L’arthrose cervicale ou l’arthrose du cou connue également par cervicarthrose est une maladie articulaire assez fréquente, surtout chez les personnes de plus de 40 ou de 50 ans. Cette maladie affecte les vertèbres de la colonne cervicale, elle concerne les cartilages des articulations de la partie postérieure de la nuque et de la tête. Plus précisément, cette pathologie touche particulièrement le disque C4-C5, le disque C5-C6 et le disque C6-C7. Alors, quels sont les symptômes, causes et traitements de l'arthrose cervicale ?
Les causes de l’arthrose cervicale
En général, l’arthrose cervicales est une maladie liée à l’âge. Il s’agit de l’usure prématurée du cartilage des articulations intervertébrales et des disques intervertébraux. L’os avoisinant est ainsi atteint. Cette maladie concerne surtout les personnes âgées de la cinquantaine dont on compte une personne sur deux et quatre personnes sur cinq après 80 ans.
Outre la dégradation du cartilage avec l’âge, les causes peuvent être également liées à une grande sollicitation du cou pendant les périodes d’activité. À titre d’exemple, un cou resté immobile pendant de nombreuses heures pourrait entraîner du cervicale bloqué. Ces faits peuvent être constatés chez les militaires. Toute activité professionnelle exigeant l’immobilité du cou est un facteur de risque.
À part cela, d’autres causes peuvent être citées comme les séquelles de traumatismes, les anomalies anatomiques, les soucis liés au processus de dégénérescence et régénérescence du cartilage. L’usure du cartilage peut se faire de manière rapide tandis que le renouvellement est plus lent. Il est également possible que les causes soient méconnues. Pour en savoir plus, rendez-vous sur arthrose-cervicale.fr.
Les symptômes de l’arthrose cervicale
Le symptôme de l’arthrose cervicale peut varier d’une personne à l’autre. Si chez certaines personnes, il n’y a pas de signe gênant, chez d’autres personnes, certaines douleurs peuvent être ressenties.
Voici quelques symptômes à considérer :
- Une douleur cervicale plus ou moins intense, il s’agit du premier symptôme
- Cou rigide lors d’une exécution de mouvements
- Nuque raide ou qui craque au réveil
- Des torticolis
- Des fourmillements au niveau des bras et des déficits aux mouvements à cause du rétrécissement du canal rachidien
- La cervicalgie et vertiges, des troubles de la vision et des troubles de l’audition à cause de l’insuffisance vertébro basilaire
- Des maux de tête ou des céphalées
- Une sensation de fatigue
Même si certains de ces symptômes apparaissent, ils pourraient être des signes pour d’autres pathologies. Il est toujours mieux de passer par un diagnostic afin d’être sûr. Différents moyens de diagnostic se présentent comme la radiographie, le bilan sanguin, l’IRM du rachis cervical, … Une palpation effectuée par le médecin pourrait suffire pour diagnostiquer l’arthrose cervicale. Un bilan sanguin et d’autres examens peuvent être prescrits pour une recherche plus poussée.
Les traitements de l’arthrose cervicale
En règle général, l’arthrose cervicale est une maladie impossible à guérir. Elle fait l’objet d’un traitement symptomatique pour apaiser les douleurs.
Des anti-inflammatoires non stéroïdiens et des antalgiques peuvent aider pour soulager les douleurs et relaxer les muscles du cou. Les séances de kinésithérapie sont également conseillées. La kinésithérapie permet au patient de faire des exercices favorisant la régénération du cartilage et préservant la musculature et la souplesse du cou. Les médecines douces (ostéopathie, thermalisme, …) sont également très prisées par les patients qui souffrent d’arthrose. Par contre, le recours chirurgical est rare vu qu’il s’agisse d’une opération à risque à cause de la proximité de la moelle épinière. La chirurgie est un dernier recours surtout pour les cas graves.
Une alimentation appropriée (oméga-3, …), les exercices adéquats, les bonnes positions, l’oreiller adapté, … sont également conseillés pour apaiser les douleurs cervicales liées à l’arthrose cervicale. Il est important de savoir que la pathologie en elle n’est pas grave, mais elle pourrait pourtant occasionner des douleurs handicapantes.